Sibylle Liévois
Née à Vanne au début des années 90, élevée par une mère musicothérapeute et par un père potier, Sibylle est immergée dans le monde artistique dès sa plus tendre enfance.
Ses « crèches » ressemblent plus à un atelier d’artiste où ses parents évoluent, qu’aux sempiternelles garderies d’enfants. Sa maternelle est colorée par les cours de violoncelle qu’elle commence à prendre à l'âge de 4 ans à l'école de musique de Vannes, sa ville d'origine. Elle débute sa scolarité en horaire aménagé pour laisser une large place à la musique.
A 12 ans, Sibylle passe le Concours de la maîtrise de Radio France. Qu’elle rejoint Immédiatement. Parallèlement, elle continue le violoncelle au Conservatoire de Boulogne-Billancourt.
A la suite d'un problème aux cordes vocales, elle se tourne vers le théâtre. Après quelques ateliers et Conservatoires parisiens, c'est en Biélorussie que Sibylle intègre une école de théâtre pluridisciplinaire qui répond à ses attentes artistiques. C’est là-bas, que son professeur de chant la dirige vers un hôpital où elle reçoit un traitement palliatif pour ses cordes vocales.
De retour en France, du haut de ses 20 ans, elle commence à composer avec sa voix renaissante, un ordinateur et une loop station. S’ensuivent quelques collaborations fructueuses mais éphémères…
Seule, avec une farouche envie de s'expérimenter face à un public, Sibylle se lance dans les Bars parisiens de quartier et bat le pavé, accompagnée d’un accordéon qu’elle apprend à jouer en quelques semaines. Il faut dire que son violoncelle est beaucoup trop encombrant et fragile pour la soutenir dans la rue.
Sibylle s’essaye aussi dans des petites salles parisiennes, ‘Le Chat Noir’, ‘L’Entrepôt’… Parfois accompagnée, elle s'approprie une vingtaine de reprises et offrent quelques unes de ses compositions.
Sa voix timbrée lui permet de porter des chansons à texte. Ses compositions personnelles clament l’envie de vivre, quelles que soient les embûches à surmonter : il en est ainsi de son titre TAMBOURINE.
